LES PEINTRES Jacques de Vermôï, peintre.
Sur la valeur de Jacques de Vermoy comme ar­tiste nous ne savons rien. La donation qu'il fait à son frère, dans des conditions assez étranges, nous fait connaitre les noms de son père et de sa mère, morts avant lui^, et même temps la date probable de sa mort, car pour qu'il testât dans une ville où il se trouvait accidentellement, il devait se sentir sérieu­sement en danger. H ne se trompait pas, puisque la donation, datée du i5 octobre 1527,est insinuée le 12 janvier suivant, probablement après son décès.                                                            ,
172. — Donation testamentaire faite par Jacques de Vermoy, peintre, natif de Paris, sé trouvant de passage à Chalon-sur-Saône, à Louis de Vermoy, son frère, du cinquième à lui revenant en la succession de ses père et mère. — 15 octobre 1627.
Au nom de Dieu, Amen. Constitué en sa personne, Jacques de Vermoy, paintre, natif de Paris, estant de present en ce lieu de Ghallons-sur-Saone en Bourgongne, de son gré et pour la bonne amytié qu'il porte à honnorable Louys de Vermoy, son frère, bourgeois aud. Paris, a donné et par ceste donne par donnation à cause de mort, et en la meilleure forme que telle donnation peult . et doibt mieulx valloir; aud. Louys Vermoy, absent, le notaire royal soubzsigné pour luy present et stipullant, la cinquiesme partie de ce que luy peult appartenir en la succes­sion de deffunctz honnorable Jehan-Baptiste de Vermoy et Marye Vaucquelin, ses père et mère, et ce de preciput et avant tout partaige de ses biens, voullant et entendant que lad. presente donnation, le cas d'icelle eschéant, sorte son plain et entier effet, dont et de quoy il a requis et demandé acte à moy Louys Lam­bert, notaire royal et garde notte hereditaire au baillage dud. Chaalon soubzsigné, que • je luy ay octroyé', en presence des tesmoings soubzsignez et pour cest effet appellez. Faict, leu etpass&aud. lieu de Chalon, en la
(1534-1650).                                      107 .
maison et demeurance dud. notaire, scize én la grande rue dud. Chalon, le 15° octobre 1627, sur unze heures avant midy, presens honnorable François Desmôras, mc four­bisseur d'espée, Jehan Bouvier, aussy four­bisseur d'espée, demeurant aud. Chaalon, et Jehan de Lissy, vigneron de Saint­Martin.
Insinué au Châtelet de Paris le 1 2 janvier ,628..—-(Arch, nat., Y 167,-fol. 378.)
Marguerite Moulon , fille de Nicolas Moillon.
On a donné ci-dessus (voir n° 158, note) la liste complète des enfants du peintre Nicolas Moillon, pu­bliée jadis par le baron de La Morinerie, dans les Archives'dè l'art français (t. VI, 232). L'auteur de cette- communication avait connu le nom du mari de la. fille aînée de Moillon ; il l'appelle Alexandre de Meuves, sieur de la Chopinière, près Thouars, en Poitou et bourgeois de Paris. De son métier de barbier et baigneur nulle mention.
Marguerite, baptisée au ..temple de Charenton le 2 5 mai 1608, mourut le 22 juin 1670. Son contrat de mariage nous apprend que l'auteur de la. famille, Nicolas, était mort ayant 1627 e' 1ue la veuve du peintre avait déjà contracté un nouveau ■ mariage à celle date,
173.—r 2 décembre 1627.
Contrat de mariage de Marguerite Moillon, fille de feu Nicolas Moillon, maître peintre et bourgeois de Paris, et de Marie Gilbert, remariée à François Garnier, maître peintre et bourgeois de Paris, demeurant sur le Pont Notre-Dame, d'une part, et de Alexandre de Meufves, barbier, tenant bains et étuves en.l'lle du Palais. — (Arch, nat., Y 168, fol.. 1 v°.)
174. Pierre Lorphelin, maitre peintre. -8 février 1628.
Donation mutuelle de Pierre l'Orphelin, maître peintre à Paris, rue Saint-Martin, et